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19 décembre 2012

Des chiens pour diagnostiquer le cancer du poumon

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Considéré comme le meilleur ami de l'homme, le chien est apprécié depuis des siècles pour sa fidélité et son affection. En outre, l'odorat extrêmement développé du chien fait de ce dernier un auxiliaire précieux pour la police et peut-être même pour la médecine. En effet, une récente étude scientifique menée en Autriche affirme que les chiens seraient capables de déceler le cancer du poumon, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour lutter contre ce fléau.

Des résultats probants et de bonne augure

Les exceptionnelles facultés olfactives du chien ont été maintes fois mises à contribution par l'homme afin de détecter aussi bien des explosifs que des champignons. Ainsi, des scientifiques autrichiens ont eu la brillante idée de tester l'odorat de nos amis canins à des fins médicales. Or, selon le chef du département de pneumologie de l'hôpital autrichien de Krems, Peter Errhalt, le résultat est sans appel : "Les chiens n'ont aucun problème à identifier les patients atteints de tumeurs".
Afin de corroborer ses allégations, il évoque les résultats d'une expérience où 120 échantillons d'haleine, émanant à la fois de personnes malades et de gens sains, furent soumis à l'odorat de la gent canine. Le résultat est alors surprenant puisque les chiens ont dépisté, avec un taux de réussite de 70%, les patients souffrant d'un cancer du poumon.
Le bilan suivant s'avère similaire à celui d'études déjà menées aux Etats-Unis ou en Allemagne en 2011.

Poursuivre les recherches

Devant un bilan aussi positif, la communauté scientifique a décidé d'approfondir l'étude en lançant une nouvelle expérience. Ainsi, durant deux années, les tests vont porter sur 1200 échantillons d'haleine. Selon Michael Muller, exerçant à l'hôpital Otto Wagner à Vienne, il s'agit dès lors d'identifier précisément quelles odeurs sont décelées par les chiens.
Si les résultats s'avérent concluants, les scientifiques pourront alors se pencher sur l'élaboration d'un genre de "nez électronique" favorisant le diagnostic rapide du cancer du poumon, ce qui permettrait ainsi d'accroître les chances de survie des malades. De telles perspectives ont d'ailleurs encouragé des chercheurs italiens à expérimenter les possibilités d'une telle invention. Les résultats se sont avérés concluants avec 76% de réussite concernant la détection du cancer colorectal chez des patients.

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7 décembre 2012

Hypersexualité: trouble mental ou mode de vie?

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Peu de personnes en parlent et pourtant l´hypersexualité féminine est bien réelle. Si les hommes sont en général plus concernés, de plus en plus de femmes osent briser le tabou de cette sexualité compulsive.

Un véritable mode de vie

L´hypersexualité se traduit par un excès de sexe, mais pas seulement. Certaines femmes deviennent très aguicheuses auprès des hommes voire entreprenantes plusieurs fois par jour. Elles ressentent le besoin irrémédiable de plaire, de se sentir aimée surtout physiquement. Paradoxalement, ces femmes ont souvent besoin d´être rassurées sur ce qu´elles sont et l´image qu´elles renvoient. D´autres femmes vont se tourner vers l´hypersexualité pour tromper l´ennui dans leur couple. Elles se découvrent un appétit féroce et sans fin. Elles peuvent même aller jusqu´à opérer des changements physiques de manière chirurgicale afin d´obtenir plus d´attention.

La masturbation et le visionnage de films pornographiques entrent également en ligne de compte, si ces pratiques deviennent répétitives et nécessaires chaque jour. Si les femmes souffrant d´hypersexualité revendiquent leur liberté sexuelle, la profusion et l´accroissement des méthodes qui vont soulager temporairement ce besoin, sont certainement le reflet sous-jacent d´un mal-être profond.

Vers un trouble mental

Si de nombreuses femmes se revendiquent libres dans tous les domaines, l´hypersexualité relève surtout d´un trouble associé à la dépression. Les femmes ayant besoin systématiquement de se faire jouir plusieurs fois par jour, au gré des masturbations ou relations de couple, ne finissent jamais d´être satisfaites. Dans un couple, cette situation peut avoir des effets catastrophiques car le conjoint ne peut pas satisfaire sa partenaire. Cette obsession peut entraîner des problèmes physiques à force de solliciter les organes génitaux internes.

Parallèlement, les femmes souffrant d´hypersexualité peuvent ressentir une angoisse de ne pas être normales. Ce besoin d'être sexuellement active plusieurs fois par jour soulage pendant quelques instants ce sentiment, mais très vite le manque se fait à nouveau ressentir. Le trouble de l'hypersexualité peut rejoindre d'autres troubles, notamment des dépendances (drogues, alcool,....). Une consultation avec un professionnel peut aider à comprendre ce mécanisme et revenir à une sexualité plus saine.

29 novembre 2012

Stress au travail : le risque de maladies cardiaques est confirmé

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A l'heure actuelle, six salariés sur dix déclarent être stressés durant leur travail. En effet, confrontés à un contexte économique difficile, à l'essor des nouvelles technologies ou encore aux exigences démesurées de certains patrons, un grand nombre de salariés mènent leur vie professionnelle dans un stress permanent. Or, maintes études scientifiques dénoncent les conséquences délétères du stress sur l'organisme; stress qui favoriserait notamment les maladies cardiovasculaires.

Stress et travail : un mauvais cocktail

Mal du siècle à l'origine de nombreux débat de société, le stress au travail est définit par l'Agence européenne de Bilbao, comme une disproportion entre les exigences dictées par l'environnement professionnel et les ressources du salarié pour s'y confronter. Ainsi, le sentiment de ne pouvoir faire face aux contraintes imposées par l'employeur engendre fréquemment un stress chronique chez le salarié.
Or, si un stress éphémère peut s'avérer bénéfique pour la santé, il n'en va pas de même s'il s'éternise. En effet, le stress chronique génère une décharge d'adrénaline trop importante ainsi qu'une surproduction de cortisol, "l'hormone du stress", s'avérant néfaste pour l'organisme. 

Stress au travail et maladies cardiovasulaires

Depuis quelques années, les scientifiques ne cessent de vitupérer les effets du stress sur la santé. Un article publié dans la revue médicale The Lancet, affirme d'ailleurs sans ambages qu'il existe une corrélation entre le stress au travail et les accidents cardiovasculaires.
L'article suivant expose les résultats d'études menées à l'échelle de plusieurs pays européens durant une vingtaine d'années. L'expérience, qui a mobilisé environ 200000 personnes, a démontré de manière éloquente qu'il existe un lien réel entre les pathologies cardovasculaires et le fait de travailler dans une ambiance oppressante.
Par exemple, en France, les scientifiques se sont penchés sur la cohorte Gazel, qui regroupe 20000 agents d'EDF-GDF, entre 1989 et 2006. Il est ressorti que chez les personnes souffrant de stress chronique, le risque d'infarctus s'accroissait de 23%. Ainsi, sur les 100000 infarctus annuels recensés dans l'Hexagone, pas moins de 4000 seraient dus au stress au travail.

Comment gérer le stress au travail ?
Devant un tel bilan, il est important de veiller à travailler de manière plus sereine. Pour ce faire, il est conseillé de ne pas vouer sa vie à son travail et de se divertir de temps à autres. Pratiquer régulièrement une activité physique, par exemple, s'avère un moyen parfait pour évacuer les soucis et apprendre à se contrôler.Enfin, la consommation de cigarettes, alcool et café est également déconseillée.

12 novembre 2012

L'alcool, l'intelligence et... les études scientifiques

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Certaines études scientifiques ont démontré que les gens particulièrement doués ont tendance à boire plus d'alcool que les autres et plus fréquemment aussi. Des chercheurs ont suivi pendant plusieurs années des enfants considérés comme très brillants et ont constaté que devenus adultes, ils buvaient davantage d'alcool que leurs semblables. D'autres recherches ont permis d'observer que la quantité d'alcool consommée par les jeunes qualifiés d'exceptionnellement doués était de beaucoup supérieure à celle des jeunes dont le QI était très en-dessous de la moyenne. Et toujours on s'empresse de préciser que l'alcool n'accroît pas le niveau d'intelligence initial et qu'il peut même être néfaste pour la santé.

La déconcertante différence

Mais pourquoi buvons-nous au juste? La plupart du temps, on prend un verre pour socialiser, pour se détendre ou encore pour suivre le troupeau. Mais on peut aussi consommer de l'alcool pour échapper à la réalité, une réalité qui nous effraie, qui nous inquiète, d'autant plus que la source de notre mal-être peut parfois être difficile à cerner. Or, parce qu'elle se distingue des autres et que la société a tendance à rejeter les êtres différents – quelle que soit la nature de cette différence – une personne dotée d'une intelligence supérieure peut vivre dès l'enfance en état de détresse qui risque de durer toute sa vie.

L'affliction des gens doués

On aurait tendance à croire que la vélocité intellectuelle est un don qui fait vivre à l'individu surdoué des expériences et des aventures exaltantes hors de la portée des gens dits normaux. Mais en fait, cet individu ressent le plus souvent une affliction intérieure profonde qui, même s'il peine à la définir, n'en est pas moins réelle. Comment se lier à des personnes qui ne comprennent pas de quoi il leur cause, comment faire semblant de s'intéresser à des conversations qu'il juge insipides, comment attirer des gens qui le croient d'emblée supérieur, qui craignent son esprit trop critique ou qui jalousent ses étincelles de l'esprit et ses fantaisies imaginatives, beaucoup moins fréquentes quand on est doté d'une intelligence ordinaire. Son parcours professionnel, sentimental et social ressemble très souvent à une périlleuse course à obstacles. Qui plus est, il ne cherche pas de soutien parce que lorsqu'on est intelligent, on ne sait pas qu'on l'est, on demeure donc discret.

Consommer deviendrait alors un exutoire qui lui permettrait d'adoucir la souffrance d'être différent... tant que subsistent les vapeurs d'alcool.

2 novembre 2012

Pornographie : des effets néfastes confirmés par la science

 

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Violente pour les uns, briseur de couples pour d’autres, depuis quelques années, la pornographie suscite de nombreuses controverses. Pour autant, avec la crise économique, la visualisation de films pornographiques atteint des records. Face à l’adversité, les hommes (et moins souvent les femmes) se remettent aux films érotiques. Mais qu’en pense la science ? Faut-il bannir la pornographie au profit de notre santé ?

Des conséquences sur la sexualité masculine…

 « Impuissance, libido et vie sexuelle décevante », c’est le résultat d’une étude scientifique italienne menée en 2011 sur la pornographie et ses effets sur la sexualité masculine. Le projet de recherche mené sur plus de 28 000 hommes confirment ainsi une étude américaine parallèle : « la pornographie amène une déception, un jugement de l’autre comme objet sexuel ». La pornographie pourrait ainsi entraîner des troubles érectiles  notamment quand la surconsommation commence à l’adolescence.

 

Ce phénomène s’explique notamment par un déséquilibre de la dopamine, une hormone qui garantit l’équilibre des fonctions érectiles. Lorsque celle-ci est stimulée de manière excessive, il devient de plus en plus difficile pour l’homme  d’avoir des rapports sexuels normaux. Pour obtenir du plaisir, les adeptes de la pornographie devront donc visualiser des vidéos sexuellement plus violentes pour déclencher l’érection.

 

…et sur l’estime de la femme

 

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Pour autant, si les scientifiques semblent tous s’accorder sur les conséquences de la pornographie sur la sexualité masculine, peu se penchent sur ses effets sur les femmes. Certains sites de santé n’hésitent pas à affirmer que les femmes seraient peu intéressées par les films pornographies, notamment parce que l’excitation féminine passerait essentiellement par l’émotivité et le partage, plutôt que la vue. Des déclarations qui sont loin d’être en accordance avec les nombreux témoignages de forums dans lesquels les femmes ou leur compagnons semblent admettre un avis opposé.

 Ainsi quand on cherche les  conséquences de la pornographie sur la sexualité féminine, on nous décrit des symptômes liés au visionnage  de son partenaire plutôt que des effets qui résultent directement de son expérience personnelle.

On nous dit ainsi que la pornographie serait ainsi néfaste pour l’estime de la femme, lorsque son partenaire regarde des films érotiques de manière régulière.

Si les études sur la pornographie et la sexualité masculine semblent bien complètes, en revanche pour les femmes, des progrès sont à faire…

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25 octobre 2012

Le dépistage du VIH bientôt visible à l'oeil nu

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Aujourd'hui,le  dépistage du VIH et de certains cancers ne peuvent se faire qu'à l'aide d'une prise de sang. Néanmoins, très souvent, le temps d'attente est long, et la précision n’est pas toujours suffisante, nécessitant ainsi d’autres examens plus longs et surtout plus coûteux.Mais tout ça pourrait bientôt changer. 


Des nanoparticules d’or pour un dépistage à l’oeil nu ...

Une équipe de chercheurs anglais vient en effet de découvrir un nouveau test utilisant des nanoparticules d’or qui permettrait ainsi de diagnostiquer à l’oeil nu, le début d’une infection au VIH ou d’un cancer de la prostate. A l’instar d’un test de grossesse, le détecteur change de couleur en repérant la présence de marqueurs. Si le sérum contenu dans le sang analysé contient les signes d’une maladie, il vire au bleu. En l’absence de signes pathologiques, il devient rouge. 

Plus fiable, économique et prometteur ...

Ce test serait jusqu’à dix fois plus sensible que les processus de dépistage utilisés actuellement par les laboratoires spécialisés. Par ailleurs, sa conception coûterait aussi dix fois moins cher que les procédés actuels. Une avancée considérable, notamment pour les pays les plus touchés où le nombre de séropositifs continue sa progression(Roumanie, Ukraine, Russie).Mais ce n’est pas tout: en effet, on nous apprend également qu'il aussi faciliter le dépistage précoce d’autres infections et maladies. Nul doute que ces travaux seront suivis de près par les milieux médicaux.

Les limites du détecteur à nanoparticules d’or ...

Dans l’état actuel des recherches scientifiques, le détecteur ne donne pas de précisions sur la quantité de marqueurs trouvés dans le sang. Il indique simplement s’il y en a ou pas et ceci même en quantité infinitésimale. 

Les chercheurs britanniques doivent donc maintenant élargir leur travail et le valider, en testant le détecteur sur un grand nombre de patients dans les pays du tiers monde (en collaboration avec les ONG).

11 octobre 2012

Homoparentalité: les études scientifiques divergent

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Alors que le mariage homosexuel pourrait bien être adopté en France, désormais, la question de l’adoption homoparentale se pose. Si chacun semble avoir son avis personnel sur la question, c’est désormais vers la science que les gouvernements se tournent pour trouver une réponse à leurs questions : les enfants issus d’une famille homoparentale peuvent-ils également trouver leur équilibre?

 40 ans d'études, différents résultats

La question est loin d’être une nouveauté. Dans les années 1970 déjà, le débat sur les familles homoparentales était déjà posé. Depuis 40 ans, les études scientifiques se sont ainsi enchaînées dans l’espoir d’éclairer les dubitatifs. Seul problème, alors que l’opinion publique et les gouvernements comptaient sans relâche sur les chercheurs pour enfin mettre  un terme à leurs doutes, voilà que ces derniers émettent des idées divergentes.

 « Les enfants d’homosexuels ont des problèmes psychologiques »

Alors que certaines études datant depuis la fin des années 1970 affirment avec certitude que l’équilibre, social , psychologique et sexuel des enfants élevés par une famille homoparentale ne diffère pas des familles hétéroparentales (Kirkpatrick et al., 1981; Golombok et al., 1983; Brewaeys et al., 1997; Flaks et al., 1995; Golombok et al., 1997; Tasker et Golombok, 1995) , pour d’autres, certaines différences subsisteraient toujours. Pour Olivier Vécho, maître de conférence en psychologie, les enfants d’homosexuels auraient généralement une estime d’eux-mêmes plus faible, notamment les enfants issus de couples lesbiens. Néanmoins, les chercheurs indiquent tout de même qu’ils seraient tout de même plus à l’aise avec les autres que les enfants d’hétéros.

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« Les parents homosexuels font des enfants homosexuels »

 Pour de nombreuses personnes, c’est inévitable : les parents homosexuels élèvent leurs enfants de sorte que ces derniers finissent pas avoir la même orientation sexuelle que leurs parents. D’après une étude menée par Tasker et Glombok en 1996, les jeunes élevés par des couples lesbiens s’engageaient généralement dans une relation homosexuelle. Mais l’échantillon du groupe plutôt restreint (46 personnes) a suscité de nombreux doutes sur la qualité de l’étude.

 

« Les homosexuels ne sont pas de bon parents »

 C’est un argument souvent relevé par ceux qui s’opposent à l’homoparentalité. Un couple homosexuel s’investirait moins dans l’éducation de ses enfants qu’un couple hétéro. En 2005, la revue américaine Social Science Search démontrait ainsi à travers une étude, que les enfants issus de deux mères présentaient davantage de difficultés que les enfants d’un couple hétéro. Néanmoins, aucune étude ne fait mention des enfants issus de deux pères. En 1997, Glombok avait déjà infirmé cette théorie au travers d’une étude qui montrait au contraire, que les mères lesbiennes avaient plus d’interactions avec leurs enfants que les mères hétéros.

 

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Des échantillons trop restreints

 Dans un récent article , le journal Le Monde avait déjà souligné ces divergences qu’il expliquait par une différence de méthodes de recherche. Tandis que certains chercheurs privilégiaient des échantillons restreints mais avec des profils différents, d’autres utilisaient un plus large panel de répondants mais tous issus de milieux privilégiés, souvent issus de la même association.La probabilité d'obtenir les même résultats pour chaque répondant était donc à son maximum.

2 octobre 2012

Castrés pour vivre plus longtemps?

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Etonnant mais vrai. D’après une récente étude coréenne publiée dans la  revue  américaine Current Biology, les hommes castrés vivraient plus longtemps. Une solution qui autrefois, était pleine de sens mais qui aujourd’hui, n’est pas prête de convaincre grand monde…

 

Exemple avec les eunuques de l’empire coréen

Dans l’empire Coréen, les eunuques jouissaient en effet d’une grande popularité. Partiellement ou entièrement castrés, les eunuques étaient relégués à des postes « d’importance ». Guardiens de harem ou guardes dans la cour impériale , ils étaient considérés comme des hommes de confiance par la grande noblesse. Mieux encore, d’après de nombreux écrits, les eunuques bénéficiaent d’une plus grande longévité et pouvaient ainsi vivre jusqu’à 19 ans de plus que les non castrés.

Si le confort de la cour impériale leur assurait certes un meilleur état de santé que la population générale, pour les scientifiques les raisons de leur longévité seraient physiques. En effet, l’empereur ou son entourage vivant dans un confort nettement plus agréable que les eunuques mourraient généralement jeunes soit pas plus de 40 ans.

 

L’absence d’hormones mâles en cause

Pour les  scientifiques, c’est donc une certitude, la longévité des eunuques s’expliquerait principalement par l’absence d’hormones mâles qui prédisposent généralement les hommes des problèmes cardiovasculaires.

 Si l’étude porte essentiellement sur des données anciennes, de récentes études ont également confirmé  le lien entre longévité et castration. Mais même pour 20 ans de plus, il est peu probable que ces hommes se mettent à de telles pratiques…

21 septembre 2012

Lire les étiquettes pour rester mince

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L’université de Santiago de Compostelle vient de trouver une nouvelle astuce minceur pour toutes les femmes soucieuses de garder la ligne : lire les étiquettes alimentaires. Ainsi les femmes qui prêteraient plus attention à la constitution des aliments avant de les acheter,  auraient moins de problèmes de poids .

 

Toutes  les femmes  occidentales sont concernées

Dans cette étude publiée dans le journal Agricultural Economics, on a étudié le comportement de femmes américaines (plus de  25 640 interrogées) , mais pour les chercheurs,  ce phénomène serait universel et s’appliquerait ainsi à toutes les personnes issues de pays industrialisés.

 Les femmes occidentales seraient ainsi plus de 74% à surveiller la composition de leurs étiquettes, tandis que les hommes ne seraient que 58% . Si lire les étiquettes aurait un impact sur l’indice de masse corporelle des lectrices d’étiquette, pour les hommes, la différence serait minime.

 

Des différences hommes/femmes

L’indice de masse corporelle des « lectrices d’étiquettes » serait de 1,49 point inférieur que le reste des femmes tandis que pour les hommes , seul un petit écart de 0,12 points séparerait  les « lecteurs » d’étiquettes et ceux qui ne les lisent pas.

 Mais pour les chercheurs, la prise de conscience des aliments  serait également liée au milieu social et économique du consommateur. Les personnes en milieu urbain, et d’un niveau scolaire supérieur, seraient ainsi beaucoup plus sensibles à la composition de leurs aliments avant de les acheter. Les espaces urbains sont plus exposés à la publicité minceur et aux messages de prévention, ce qui explique leur intérêt pour la nourriture saine.

 

Des étiquettes plus lisibles bientôt disponibles

 De nombreuses organisations pensent d’ores et déjà à utiliser cette étude dans la prévention de l’obésité. Des étiquettes avec une écriture plus lisibles sur chaque produit commercialisé devraient donc bientôt voir le jour sur le marché français….

13 septembre 2012

Les jeux vidéos soulagent la douleur

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C’est bien connu les jeux vidéos ont une mauvais réputation : agressivité, asociabilité ou comportements fantasmagoriques, jusqu’ici pour les chercheurs, les jeux vidéos ne pouvaient être que néfastes pour le développement personnel. Néanmoins , d’après une nouvelle étude britannique, les jeux vidéos n’auraient pas que des mauvais côtés et pouvaient ainsi soulager la douleur dans des situations de stress ou inhabituelles.

 

Exemple avec des tests effectués sur deux groupes de jeux vidéos, l’un étant exposé à des images violentes, et l’autre à des images plus positives pendant 10 minutes. Après le jeu vidéo, les deux groupes devaient plonger leurs mains dans de l’eau glacée. Résultats : le groupe de joueurs exposé à des images violentes était 65% plus résistant à la douleur que l’autre groupe, les rendant ainsi moins sensible au stress.

 

Cette étude confirme ainsi les principaux travaux de recherche sur l’impact des jurons. Certes ils augmentent légèrement l’agressivité, mais ils soulagent nettement la douleur de la même manière que le jeu vidéo grâce au processus de réponse « combat-fuite » du cerveau. Celui-ci engourdit les sens et réduit  la sensibilité à la douleur.

 

Les américains l’ont bien compris. Dans les hôpitaux du pays, les jeux vidéos violents sont devenus des anti-douleurs  pour les  jeunes brûlés lors des changements de pansement. En France, l’image des jeux vidéos est toujours négative.  Il faudra donc encore attendre quelques années pour que les jeux vidéos soient intégrés au sein  de nos hôpitaux.

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